Les cookies assurent le bon fonctionnement du site. En utilisant ce dernier, vous acceptez l'utilisation des cookies.

Comité d’investissement de septembre 2014

Robert Shiller1 : « les prix des actifs sont-ils trop élevés ? » 

La rentrée a été riche en annonces et rebondissements impactant directement les conseils à apporter en gestion de patrimoine. Ainsi, en l’espace de quelques jours, la politique monétaire de la BCE a montré un nouveau visage et la nouvelle politique immobilière vient de mettre fin au flop de la loi Duflot que nous proscrivions.

Jeudi 4 septembre, la BCE a frappé fort en annonçant une nouvelle baisse des taux (le taux de refinancement tombe à 0,05%, son plus bas historique), le lancement d’un programme de rachats d’actifs privés titrisés (ABS) et un troisième plan de rachat d’obligations sécurisés. Les effets directs sont la baisse de l’euro – au plus bas sur treize mois – la hausse du CAC 40 et la baisse du taux d’emprunt des Etats membres de la zone euro, certains passant en territoire négatif. Autrement dit, les investisseurs sont prêts à payer pour acheter de la dette française ! Ces mesures (à contre courant avec la vision orthodoxe Allemande) visent surtout à lutter contre le risque de déflation qui est aux portes de l’Europe et montrent à quel point la BCE s’en inquiète.

Par conséquent, notre vision des classes d’actifs et notre allocation évoluent. Dans ce contexte, nous renforçons les fonds investissant dans les valeurs de rendement sur certaines zones géographiques. En effet, comme beaucoup d’économistes à l’image de Robert Shiller,  nous nous inquiétons que certaines classes d’actifs soient à leurs plus hauts historiques, ce qui présage la formation de bulles. Ainsi, à titre d’exemple, nous sortons des obligations « High Yield » (obligations à haut rendement), opportunes ces dernières années, mais présentant un risque de taux devenu trop élevé. En effet, les anticipations de changements monétaires outre manche attendues à la rentrée font redouter une remontée des taux d’intérêt américains, dévastatrice pour ce type de placement. D’un autre côté, les fonds monétaires au même titre que les livrets bancaires n’ont aujourd’hui plus aucun intérêt. Ainsi, en juillet dernier, la performance des fonds monétaires n’était plus que de 0,08% l’an pour ceux qui investissent à moins de trois mois, les plus sécuritaires, et de 0,29% pour celles à plus long terme, selon les chiffres de Morningstar. Dans certains cas, les frais de gestion dépassent parfois le rendement du portefeuille… Au lieu de gagner de l’argent avec leur placement, ils en perdent ! Et pourtant, les encours domiciliés en France sur ce type de placement représentent en moyenne 600 milliards d’euros.

Cependant, dans cet environnement changeant, de réelles opportunités existent, et permettent au Cabinet Leduc & Associés de démontrer la pertinence de ses conseils. 

En terme de gestion patrimoniale, l’opportunité offerte par l’action de la BCE découle du niveau bas des taux d’emprunt offert aux particuliers. C’est le moment d’emprunter pour dynamiser la performance de votre portefeuille !

Mais sur quel type d’actifs peut-on orienter vos allocations ? Sur les marchés  monétaires et obligataires, l’exigence est de mise. Sur les marches actions, le Cabinet Leduc & Associes a identifié une zone géographique, et un secteur économique a renforcer actuellement. Sur l’immobilier, le cabinet reste très prudent du fait des prix élevés, du niveau faible des rendements concernant l’immobilier locatif (rendements nets moyens avoisinant les 2% selon Cerenicimo), et de l’amorçage d’une tendance baissière, y compris sur Paris. Toutefois, l’immobilier reste une classe d’actifs à jouer en termes de diversification, possible à travers les SCPI2 de bureaux et de commerces qui présentent des rendements plus intéressants. De plus, le comité d’investissement étudiera la nouvelle formule d’investissement locatif de la « loi Pinel », sortie la semaine dernière, qui nous apparaît pertinente contrairement à la précédente loi Duflot. En effet, cette nouvelle loi promet la fin de l’encadrement des loyers, une durée de locations pouvant atteindre 12 ans en contrepartie d’une économie d’impôt de 21% ou encore la possibilité de location des biens par les investisseurs à leurs ascendants et descendants.  

1 Prix Nobel d’économie en 2013

2 Société Civile de Placement Immobilier